Lundi 24 novembre 2003
Le jour d'avant - Le
jour d'après
Peur sur le service
Réunionnite aiguë
On continue sur la lancée du "je vous informe que je ne vous
dirais rien". c'est le propre de la communication, dire qu'on
se tait et taire ce que l'on dit. On prend les mêmes et on recommence.
Je n'avais pas vu les choses ainsi, mais il semblerait que les
gens d'ici aient peur de nos réactions. Il se trouve qu'on est
aux petits soins parce qu'un départ précipité plongerait le service
dans les affres du néant.
Bref, ce sont des réminiscences du passé qui m'assaillent tous
les jours qui me font plonger dans un état de désertification
de présence. Je m'en vais littéralement à chaque fois que ça me
surprend.
Je me souviens de ces jours heureux pendant lesquels je dormais
dans la chambre de mon frère lorsque les peintres refaisaient
ma chambre à Sartrouville. C'était l'époque où je lisais Mickaël
Moorcock, le navire des glaces. Un grand moment de bonheur pour
moi, des instants dans lesquels je me suis découvert une âme de
rêveur impénitent. Je suis triste.
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